vendredi 23 septembre 2011

Jour 10: Un voyage en Alémanie

Départ sous un magnifique ciel bleu. Finalement le temps nous aura
été clément ces jours-ci hormis les 1ers jours. On nous prédisait
l'enfer automnal d'Europe centrale ("mais pourquoi vous ne partez pas
en août plutôt?"), ça ressemble presque à un été indien...
Petit problème de pneu sur le vélo de Gisela. Il faut changer la
chambre à air. On en profite pour checker Internet et je décide
d'ouvrir un blog par la même occasion!
Puis nous reprenons la route. Il est tard mais nous sommes détendus.
C'est l'essentiel.
Les chemins, les villages, l'allure et les paysages qui défilent me
font penser à ceux d'un récit de voyageur du XIXème siècle
parcourant la Toscane à cheval... La vitesse de déplacement à vélo
laisse le temps de voir, d'apprécier, de mériter ces ambiances-là.
L'imprévu est également au rdv car nous ne savons jamais à l'avance
où nous allons planter notre tente (ce soir très sympa: bord de
rivière, feu de camp, bière de réconfort) ni qui nous allons
rencontrer.
J'en profite pour répondre à Isabelle: nos rencontres sont fortuites,
nous ne sommes que de passage et après tout, trop différents...
Nomades à la belle étoile, nous ramassons ce que nous trouvons*,
vivons d'imprévus. La possession est un poids. Nous venons de loin et
ne sommes pas sûrs de notre destination... Le fossé est énorme et
malgré tout les gens sont aimables, peut-être grâce à cette
distance de sécurité. Nous nous approchons, nous côtoyons pour
repartir aussitôt. Voilà.
Lorsque nous campons dans des endroits insolites, passé la
stupéfaction, les gens pour la plupart nous saluent. Heureux semble-t-
il de savoir "qu'autre chose est possible".

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